top of page

REVUE DE

TERRITOIRE

Veille & Réglementation
Réseau des GRETA de Lorraine
  • Facebook
  • Twitter
  • YouTube

Déficit d’attractivité dans les formations du secteur sanitaire

Les résultats du baromètre emploi-formation 2022 de l’Opco santé le montrent : certains métiers du secteur 3SMS sont en tension en France : aides-soignants, éducateurs spécialisés, infirmiers… Face à ce déficit, « l’offre de formation a été fortement remaniée depuis 2019 », a indiqué l’adjointe à la cheffe de service formations sanitaires et sociales au Conseil régional de BFC.

De nouvelles places de formation… non pourvues

En effet, les quotas des filières historiques ont été augmentés depuis 2019 : 186 places en plus dans les formations d’infirmiers, 323 places dans celles d’aide-soignants et 60 places chez les accompagnants éducatifs et sociaux. En parallèle, de nouvelles filières de formations ont été ouvertes : ambulanciers à Montbéliard, et ergothérapeutes, psychomotriciens et kinésithérapeutes à Nevers. Des formations en orthoptie et en radiologie devraient également ouvrir prochainement. « Mais même si le nombre de places a augmenté, beaucoup restent vacantes », regrette le service des formations sanitaires et sociales. A titre d’exemple, sur les plus de 1 500 places ouvertes pour des formations d’aides-soignants en 2022 (contre 1 190 en 2019), seulement 1 107 ont été pourvues.

Travail sur les représentations du secteur

Plusieurs facteurs d’attractivité dans ces filières ont été identifiés durant les tables rondes : rémunération, bien sûr, mais aussi sens donné au travail, organisation du travail, attractivité globale du territoire… Stéphanie Danezis, directrice des ressources humaines de la Fondation Arc-en-Ciel, qui emploie quelque 1 300 personnes dans la région, estime qu’il faudrait aussi « travailler sur les représentations du secteur. » Pour elle, il est important de « redonner de la visibilité aux métiers du sanitaire, du social et du médico-social », notamment auprès des jeunes.

Encore des freins aux actions de formation

« La formation est une voie de fidélisation », observe la DRH. Mais encore faut-il pouvoir développer des actions : « Il est parfois difficile de remplacer les personnes qui veulent partir en formation », constate-t-elle, en écho aux résultats du baromètre. « Nous avons mis en place une VAE collective, pour 8 aides-soignants, mais cela nécessite une ingénierie financière spécifique avec l’OPCO », témoigne-t-elle. Quant à l’AFEST (action de formation en situation de travail), qu’elle considère comme un « sujet d’avenir », sa « mise en pratique s’avère compliquée ». Ainsi, que ce soit pour l’alternance ou pour la formation continue, des freins, notamment financiers et organisationnels, subsistent.

Cofinancement des maîtres d’apprentissage

En conclusion, Rachel Zairi, déléguée territoriale BFC et Grand Est de l’Opco santé, a évoqué différents projets en construction dans la région pour tenter de renforcer la formation dans ce secteur : « Nous étudions un éventuel cofinancement des maîtres d’apprentissage avec le Conseil régional, et nous menons une réflexion autour de l’AFEST. Quoi qu’il en soit, le réseau partenarial dans la région reste fortement mobilisé. »


Source : Centre Inffo - 14 04 2023

Posts récents

Voir tout

Commentaires


logo-academique-GRETA+GIP-2022.jpg

DAFPIC Nancy-Metz - GIP Formation tout au long de la vie

28 rue de Saurupt - 54000 Nancy              

bottom of page