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Le gouvernement lance sa « stratégie en faveur de l'emploi des jeunes »


Le gouvernement a présenté le 16 juillet au Comité national pour l'emploi (CNE) les orientations de sa stratégie en faveur de l'emploi des jeunes. Il y propose une série de mesures pour favoriser l'insertion des jeunes et lutter contre le décrochage scolaire, dont le développement de 50 000 places en alternance.


Cinq ans exactement après le lancement du plan « 1 jeune, 1 solution », dans le prolongement duquel elle s'inscrit, voici une nouvelle « stratégie gouvernementale en faveur de l'emploi des jeunes ». Les pistes qu'elle comporte, au nombre de 11, ont été présentées ce mercredi au CNE et seront soumises au débat en vue de la finalisation de la stratégie à l'automne prochain.

L'ambition d'1 jeune 1 solution, sans les moyens

Comme pour le plan « 1 jeune, 1 solution », les orientations de la nouvelle stratégie se veulent le fruit d'une large concertation. Au total, 35 « partenaires de l'emploi » (collectivités, partenaires sociaux, conseil d'orientation des politiques de jeunesse…) ont fait part de contributions dont le Gouvernement a retenu les points saillants. La démarche est également interministérielle, en associant à la fois les ministères de l'Education nationale, du Travail et de l'Emploi, et de la Jeunesse, ainsi que le haut-commissariat à l'enseignement et à la formation professionnels.

On retrouve en outre une fois encore avec cette stratégie une organisation autour de trois « grands axes » (ici, l'orientation et la formation des jeunes sur les métiers qui recrutent, le renforcement des liens entre jeunes et entreprises, et la prévention des ruptures et l'accompagnement des jeunes fragiles). Mais, là où le plan « 1 jeune, 1 solution » avait été doté d'une enveloppe de plus de 6 milliards d'euros, la stratégie en faveur de l'emploi des jeunes devra se déployer dans un contexte d'austérité budgétaire.

Mieux travailler ensemble 

Faute de moyens, il ne sera pas question cette fois-ci de création d'aides ou de dispositifs inédits en faveur des jeunes. « Les trois axes [de la stratégie gouvernementale] ne sont pas nouveaux. Ce sont des axes connus, mais sur lesquels il y a des marges de manœuvre et de progrès sur leur exécution et aussi sur la capacité des acteurs à travailler ensemble », a expliqué Astrid Panosyan-Bouvet, ministre chargée du Travail et de l'Emploi, lors d'une présentation à la presse à l'issue du CNE. Et dans un contexte politique incertain, les pistes avancées n'exigent pour la plupart pas d'évolution réglementaire. « Nous avons vraiment voulu construire une feuille de route qui ne soit pas nécessairement normative, mais qui soit extrêmement opérationnelle dans le décloisonnement à la fois des acteurs institutionnels, territoriaux, et des opérateurs pour l'emploi », complète la ministre.

Augmentation des budgets des structures d'insertion

Parmi les mesures proposées, on retiendra celle de « développer 50 000 places en deux ans de formation de spécialisation d'un an en alternance sur les premiers niveaux de qualification, en lien avec les branches professionnelles ». Les structures d'insertion des jeunes (Epide, E2C et écoles de production) doivent aussi voir leurs budgets augmentés, selon Astrid Panosyan-Bouvet. Enfin, d'autres mesures de la stratégie gouvernementale portent sur l'enrichissement des données d'Inserjeunes et d'Insersup, la généralisation de l'expérimentation du dispositif Avenir Pro pour les lycéens professionnels, ainsi que sur l'orientation du mentorat vers les publics prioritaires (jeunes en situation de handicap ou suivis par l'aide sociale à l'enfance).


Source : Centre Inffo - 18 07 2025

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