La SG satisfaite de « l’effet d’accélération » de sa première Afest
- Administrateur

- 17 janv. 2024
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200 salariés de la Société générale ont bénéficié d’une action de formation en situation de travail (Afest) sur la gestion des prêts immobiliers. Positif, le bilan ouvre la voie à un déploiement plus large, et sur d’autres thématiques comme l’épargne.
La mise en place d’une Afest chez SG, la banque de détail en France de Société Générale (rapprochement des réseaux Société Générale et Crédit du Nord qui compte 25 000 collaborateurs et 1450 agences), a été décidée en décembre 2022. Durant les 2e et 3e trimestres de l’année 2023, 200 collaborateurs dans diverses directions régionales ont bénéficié d’une Afest sur les prêts immobiliers, pilotée par 70 accompagnateurs internes.
10 heures d’Afest
Préalablement, trois salariés de la banque (aux profils de chef de projet formation et cheffes de projet pédagogique) ont été formés comme référents Afest durant 50 heures, puis certifiés, par C-Campus, principal certificateur Afest à ce jour. Ces trois référents ont encadré le projet pilote, coconstruit le dispositif et formé durant 1 journée les 70 accompagnateurs internes, explique Catherine Delacroix, directrice adjointe de l’Académie des compétences de la banque, qui a piloté l’opération.
Les 200 salariés bénéficiaires de l’Afest sont des conseillers de clientèle en agence et adjoints de directeurs d’agence. Avant l’Afest, ils avaient tous bénéficié de formations techniques sur les fondamentaux : aspects juridiques et réglementaires des prêts, calculs de ratios, calculs de prise en charge de revenus… Ces formations ont duré 7, 14 ou 40 heures selon leur niveau initial. Puis, en moyenne, la durée de l’Afest a été de 10 heures, et uniquement sur temps de travail.
Apprendre à apprendre
« L’Afest donne un effet d’accélération, et permet aux bénéficiaires d’être mieux préparés, plus compétents et plus autonomes », témoigne Catherine Delacroix. Ils ont été « un peu surpris » au début par le principe, car le matériel d’apprentissage est un vrai dossier, exécuté en conditions réelles. Les experts managers accompagnateurs ont également été « assez surpris au départ par le principe de laisser faire plutôt que d’apporter les bonnes réponses de suite ». Mais, avec le recul, ils estiment que ce principe est « la clé de réussite leur offrant un changement de posture pédagogique très positif, puisqu’il s’agit d’apprendre à apprendre plutôt que de montrer comment bien faire ».
Changement de posture
Un déploiement de cette Afest est en cours sur d’autres régions, et le sujet des produits d’épargne -très réglementés, avec des prérequis importants auprès du client sur la gestion de patrimoine- pourrait prochainement faire l’objet d’une Afest. Un autre pilote Afest sur la fonction d’inspection générale et d’audit semble donner des résultats positifs.
Quand les accompagnateurs changent de posture, ne donnent plus la solution de suite, forcent les gens à proposer des solutions, etc, « c’est le plus beau déclic », confirme C-Campus suite à une analyse des retours. « Désormais, les managers des accompagnateurs, pas forcément formés à l’Afest, veulent l’être ! La banque a plus de demandes de formation de référent Afest qu’elle ne pouvait penser, c’est signe de succès ».
Source : Centre Inffo - 17 01 2024







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