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L’impact de la transition écologique sur les emplois et la formation

Dans une étude « Bref », le Céreq (Centre d’études et de recherches sur les qualifications) s’interroge sur la manière dont la transition écologique transforme les activités et l’emploi. Les pouvoirs publics se sont emparés de la question par différents outils, dont le Plan d’investissement dans les compétences 2018-2022. Lequel finance les efforts de transformation des compétences et de qualification de la main d’œuvre en lien avec la transition écologique.


Dans sa note, le Céreq constate la difficulté à dénombrer les emplois liés à la transition écologique. L’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) comptabilise 360 000 emplois directs en 2019. L’observatoire national des emplois et des métiers de l’économie verte élargit davantage, en distinguant trois groupes : les éco-activités, qui ont pour finalité la gestion durable des ressources (563000 emplois), les métiers verts, qui contribuent à prévenir et corriger les dommages sur l’environnement (140000 emplois) et les métiers « verdissants » qui n’ont pas une finalité environnementale mais prennent en compte la dimension écologique dans leur métier (3,8 millions d’emplois). Compétences à développer Cette évolution des métiers interroge directement les acteurs de la formation professionnelle, pour lesquels « la transition écologique ne pose pas seulement la question d’une montée en compétence, mais aussi de compétences à développer ». Dès 2014, le ministère de l’Agriculture et l’Afpa (Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes) ont commencé à évaluer l’intégration des préoccupations environnementales dans les contenus des formations pour les diplômes et titres professionnels. Certains acteurs de la formation ont fait évoluer leurs catalogues et ont formé leurs formateurs afin de favoriser le développement des métiers verts : « La formation n’est pas seulement à considérer comme un appui de la transformation des compétences, mais aussi comme un moteur impulsant une meilleure prise de conscience des problématiques environnementales ». Stratégies de court terme Toutefois, le Céreq constate qu’« alors que la crise écologique nécessite des transformations durables et globales, les acteurs économiques privilégient des stratégies adaptatives de court terme ». Des travaux en cours au Céreq montrent que le fait de traiter et d’analyser les impacts de la transition écologique sur les métiers et les organisations productives n’est pas une demande spontanée des branches. Dans les entreprises, hormis dans certains secteurs rattachés à l’écologie, « l’approche de la transition écologique se catalyse autour de la sensibilisation, la promotion d’écogestes citoyens, sans que les gestes professionnels et les organisations productives soient questionnées ». Ecologisation des activités professionnelles Le Céreq parle d’un « défi » lancé aux organisations productives que « d’appréhender la transformation des métiers » et cite l’exemple du BTP, où « transformer l’acte constructif vers des procédés plus verts requiert de diversifier les savoirs et les savoir-faire et de favoriser les modes de coopération entre différents corps de métiers ». L’agencement de nouvelles compétences devrait ainsi conduire à une « écologisation » globale des activités professionnelles, c’est-à-dire à l’intégration systématique des préoccupations environnementales dans les activités de travail. Consulter le Bref du Céreq.


Source : Centre Inffo - 08 07 2022

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