Handicap : Enedis entend faciliter la promotion des salariés concernés
- Administrateur

- 4 juin 2024
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Signé par l'ensemble des partenaires sociaux, le 5e accord handicap d'Enedis fixe des objectifs quantitatifs en matière de recrutement. Mais surtout des ambitions qualitatives pour la gestion de carrière, en s'appuyant sur deux expérimentations à venir en matière de formation continue.
« Maintenir la dynamique en dépit de la fin des accords agréés. » En matière d'insertion de salariés handicapés, selon Samantha Mathias, cheffe du pôle stratégie sociale d'Enedis, il convient de toujours se montrer vigilant, rien ne s'avérant jamais acquis. Comme pour l'ensemble des politiques de diversité.
C'est dans ce contexte que l'entreprise et CFE-CGC, CFDT, FO et CGT viennent de signer un 5e accord handicap. Il couvre la période 2024-2027. Quatre ans au lieu de trois pour les accords précédents, à la demande des partenaires sociaux.
Vigilance sur les évolutions de carrière
A leur invitation encore, indique Samantha Mathias, une attention particulière est portée dans ce texte aux évolutions de carrière des salariés concernés qui, pour l'heure, se trouvent davantage à la peine que les autres.
« Offrir un ascenseur social relève de l'ADN de l'entreprise », se félicite Fabien Blanc, directeur transformations, emplois et compétences. Il en veut pour preuve qu'un cadre sur deux ne l'était pas en entrant dans l'entreprise et que 30 % des ouvriers, des exécutants, deviennent agents de maîtrise.
Néanmoins, les formations promotionnelles restent peu utilisées par les personnes handicapées. Du fait peut-être d'une forme d'autocensure, mais aussi en raison de manque d'accessibilité des formations, voire de réticences de certains managers. Aussi, le nouveau texte envisage-t-il de mener à bien en 2025 deux expérimentations au sein des collège maîtrise et encadrement pour comprendre ce qui peut bloquer les entrées en formation promotionnelle, et faire sauter les verrous.
Egale répartition dans les diverses entités
Outre cette ambition qualitative, l'accord présente de plus classiques attendus quantitatifs : afficher un taux de 7 % d'emploi de personnes handicapées à l'issue de la période couverte par l'accord, accueillir 35 alternants par an, passer de 40 à 60 recrutements par an, et, que chaque unité de l'entreprise atteigne 5 % de ses recrutements de personnes en situation de handicap.
« Tous nos métiers sont accessibles, ouverts. C'est à nous d'adapter l'environnement de travail », argumente Fabien Blanc. Avant d'insister : « La formation représente un levier stratégique. Et la diversité est facteur de performance. »
Source : Centre Inffo - 04 06 2024







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