Des modules d’enseignement au nucléaire pour susciter les vocations
- Administrateur

- 13 déc. 2023
- 2 min de lecture
Défi de taille pour le secteur du nucléaire : recruter 100 000 nouveaux talents sur les dix ans à venir. Pour atteindre ce but, l’Université des métiers du nucléaire et l’Association des pôles formation de l’Union des industries et métiers de la métallurgie vont déployer le « passeport nucléaire » au sein de parcours déjà existants.
Un coup de fouet pour enrichir la formation et grossir les rangs du nucléaire. Voilà l’essence du partenariat signé entre l’Université des métiers du nucléaire (UMN), et l’Association des pôles formation de l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) mi-octobre.
Objectif : convaincre 100 000 personnes, sur les dix prochaines années, à envisager une carrière au contact de l’atome.
Fer de lance de cette convention, le « passeport nucléaire. » Dans les faits, il s’agit ni plus ni moins que de venir compléter les formations déjà existantes (soudeur, chaudronnier, etc.) à l’aide de modules d’enseignement nucléaire d’une durée de 20 à 50 heures.
Des parcours qui ne conduisent pas directement au nucléaire mais permettent de s’y orienter / spécialiser. « Bien évidemment, la possibilité de stages et de périodes d’immersion permettront de se rendre compte de la réalité du terrain », complète Nicolas Foucard, Président de l’Association nationale des Pôles formation UIMM.
Sont concernées la formation initiale et continue.
Etre attentif aux besoins des entreprises
Grâce au maillage territorial des pôles de formation estampillés UIMM, 135 dans tout l’Hexagone, l’offre de formation pourra être adaptée aux besoins des territoires. « Ceux de la Région Sud ne sont pas les mêmes qu’en Nouvelle-Aquitaine », illustre Nicolas Foucard.
Selon lui, les entreprises auront une partition à jouer dans ce nouveau partenariat. « La filière exprimera ses besoins en compétences et cela pourra alimenter le passeport nucléaire. Cela peut concerner la maîtrise d’une technologie particulière de la part des salariés. »
Mobiliser les demandeurs d’emploi
Si les apprentis et salariés déjà en poste représentent les potentiels profils du secteur nucléaire de demain, Nicolas Foucard tiens à souligner le rôle que pourrait jouer les demandeurs d’emploi.
« Nous avons des conventions, notamment avec Pôle Emploi futur France Travail, pour identifier les publics et mettre en place des programmes de formations adaptés, peu importante leur ancienne vie professionnelle. Des vocations, ou du moins un intérêt pour les métiers du nucléaire, peuvent voir le jour », espèce le président de l’Association nationale des Pôles formation UIMM. Avec l’Université des métiers du nucléaire, ils espèrent aussi toucher les personnes issues des zones rurales et quartiers prioritaires.
L’évènement la « Semaine des métiers du nucléaire », et le site internet « Mon avenir dans le nucléaire », seront aussi sollicités.
Ce nouveau partenariat entre l’UMN, et l’association nationale des Pôles formation UIMM, s’inscrit dans le cadre du plan d’actions « compétences » de la filière nucléaire remis au Gouvernement en juin 2023.
Source : Centre Inffo - 13 12 2023







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