Salariés et recruteurs s’accordent sur l’importance des soft skills

Une étude réalisée pour l’association Article 1 et la Fondation Mozaïk met en lumière l’intérêt des entreprises et des actifs pour les compétences transversales et comportementales, tout en soulignant le besoin d’outils pour développer, identifier et valoriser ces soft skills.

Créativité, adaptabilité, gestion du stress, communication, empathie, résolution de problèmes, travail en équipe… Les compétences transversales ou comportementales deviennent de plus en plus importantes aux yeux des employeurs. Les trois quarts des recruteurs interrogés par Viavoice pour l’association Article 1 et la Fondation Mozaïk qui oeuvrent en faveur de l’inclusion [ 1 ] estiment qu’une meilleure prise en compte des soft skills peut apporter plus de diversité et d’inclusion et favoriser l’égalité des chances au sein de leur entreprise.

Impact positif sur les parcours professionnels

Les actifs eux aussi ont pris conscience de l’importance des savoir-être. 72 % des salariés interrogés dans cette même étude considèrent qu’une meilleure prise en compte des soft skills par leur entreprise aurait un impact positif sur leur parcours professionnel. Mais un tiers d’entre eux estiment que les employeurs ne se préoccupent pas de ces compétences.

Manque d’outils pour identifier et évaluer les soft skills

Pourtant, de leur côté, les recruteurs interrogés déclarent accorder autant d’importance aux compétences traditionnelles (diplômes, expérience professionnelle, savoir-faire) qu’aux soft skills. Ce décalage entre les ambitions et les pratiques s’explique en partie par la difficulté d’inscrire les savoir-être dans les cursus de formation et dans les politiques de ressources humaines. Selon les recruteurs interrogés, les enseignants sont peu outillés et formés pour valoriser les soft skills pendant les périodes de formation. 30% d’entre eux estiment ainsi qu’une plus grande importance devrait être accordée aux savoir-être dans la formation des jeunes. Et plus d’un recruteur sur cinq exprime le besoin de disposer d’outils pour identifier et évaluer les softs skills.

Source : Centre Inffo - 18 05 2022