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Nucléaire : comment garantir l’avenir de la filière par la formation ?

Carole Grandjean, ministre déléguée chargée de l’Enseignement et de la Formation professionnels, était en déplacement à Caen vendredi 9 juin. Au centre des discussions : comment assurer l’avenir du nucléaire français et satisfaire les 100 000 recrutements prévus d’ici dix ans via une politique de formation adaptée.


La formule, galvaudée, traduit l’urgence de la situation : le nucléaire français a besoin « d’un plan Marshall des compétences » pour réaliser 100 000 recrutements d’ici dix ans.

En déplacement dans la cité de Guillaume le Conquérant, Carole Grandjean, ministre déléguée chargée de l’Enseignement et de la Formation professionnels est venue présenter la stratégie à venir en matière de formation professionnelle pour tenter de sauver la situation. Elle était accompagnée de Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et Agnès Pannier-Runacher ministre de la Transition énergétique.

L’Etat va débloquer 42 millions d’euros, tirés de l’appel à projets « Compétences et métiers d’avenir » de France 2030, pour le projet normand 3MC afin de soutenir la formation sous toutes ses formes, de Bac-3 à +8.

Davantage de places en formations courtes, post-diplôme, devraient voir le jour: 20 000 d’ici 2026.

Le rapport de l’université des métiers du nucléaire

Ce déplacement était l’occasion pour la ministre Grandjean de se voir remettre le plan d’action de l’Université des métiers du nucléaire (UMN). Fondé sur l’étude Match du GIFEN (groupement des industriels français de l’énergie nucléaire), le document de 74 pages avance des pistes pour reconstituer les compétences de la filière.

« La création de formations n’est pas la seule réponse face aux besoins en recrutements. Le sourcing et l’attractivité sont aussi des facteurs importants, car les parcours existent mais sont peu connus et peinent à se remplir », met en garde Hélène Badia, présidente de l’UMN.

Le document est articulé autour de sept axes principaux : renforcer l’attractivité du nucléaire français, élargir le sourcing et les viviers de recrutements (ex : vers les quartiers prioritaires), favoriser l’orientation des jeunes vers les cursus scientifiques et techniques, adapter l’offre de formation initiale aux besoins de la filière nucléaire, renforcer les leviers de l’alternance, fédérer les dispositifs de formation continue, faciliter l’intégration.

Renforcer le contenu, et la notoriété, du site Internet grand public « Mon avenir dans le nucléaire », est également au programme. Outre les formations existantes (+ de 300), la plateforme héberge 4 500 offres d’emploi à l’heure actuelle.

Lycées professionnels et Pôle emploi

Hélèné Badia compte saisir l’opportunité de la réforme des lycées professionnels. La filière du nucléaire pourra y détacher salariés pour former les apprentis, et « nous comptons investir les bureaux des entreprises mis en place dans les établissements », prévient-elle.

Les établissements pourront bénéficier d’un financement, jusqu’à 70% via les finances de France 2030, pour moderniser leurs plateaux techniques et former leurs enseignants.

Des actions en partenariat avec Pôle emploi sont prévues pour renforcer l’attractivité du secteur. « La semaine des métiers du nucléaire, lancée cette année avec Pôle Emploi, a mobilisé 400 entreprises et touché 8 000 demandeurs d’emploi. Nous allons reconduire. L’accent sera aussi mis vers le recrutement par simulation, et la captation de profils en reconversion », projette Hélène Badia.


Source : Centre Inffo - 14 06 2023

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