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Les métiers du soin, les plus en tension à l’horizon 2030

Comment accompagner l’évolution des compétences et développer l’emploi en lien avec les transitions ? Le sujet était débattu lundi 18 décembre lors des journées nationales d’Alliance Villes Emploi, réseau de collectivités locales investies sur les questions d’insertion et d’emploi.


L’évolution des métiers doit se décliner et s’accompagner au niveau des territoires. C’est pourquoi le réseau Alliance Villes emploi, qui réunit des élus locaux et fédère les Maisons de l’Emploi (MDE), les Plans Locaux pour l’Insertion et l’Emploi (PLIE), et les facilitateurs de clause sociale, en a fait un thème de ses journées nationales.

Mobiliser les collectivités

Le secrétariat général à la planification écologique a « travaillé avec tous les ministères pour définir des objectifs de transition dans tous les domaines » : logement, transport, industrie, déchets, etc. Il a ensuite pour mission de « mobiliser les collectivités via des « COP régionales », et les filières économiques pour qu’elles tiennent compte de la transition écologique dans leurs objectifs », explique Emmanuel Schneider, directeur de programme au sein de ce secrétariat général.

Des reconversions pour éviter la case chômage

Les secteurs qui seront le plus en tension à l’horizon 2030 sont les métiers du « care » – à cause du vieillissement de la population – et les métiers d’ingénieurs informatique, du bâtiment, de l’industrie, et localement de l’agriculture. « Sur l’informatique ou la rénovation des bâtiments, la tension sera plus ou moins forte selon les régions. Par exemple, l’Ile-de-France représentera 20% des besoins à pouvoir d’ici 2030 dans le bâtiment », indique Hélène Garner, directrice du département travail emploi compétences à France Stratégie, qui réalise des projections régionalisées des besoins. « Il va falloir beaucoup de reconversion, de formation, et d’accompagnement pour éviter la case chômage. Par exemple, la rénovation des bâtiments va nécessiter 250 000 emplois supplémentaires », ajoute-t-elle.

Centre de formation créé sur site

Pour répondre à ces besoins, les grandes entreprises ont pris les devant : « Bouygues, Renault, Véolia, créent leurs propres formations car ne trouvent pas sur le marché », observe Isabelle Ferrer, adjointe au maire de Toulouse. « Dans le secteur automobile, sur le site de Douvrain, les salariés sont formés à la fabrication de batteries électriques dans un centre de formation créé sur site », ajoute Rachel Becuwe, chef de service adjointe à la DGEFP. « Il faudrait aussi accompagner les TPE/PME qui n’ont pas de service RH, les inciter à former leurs salariés », note Lucie Becdelièvre, déléguée générale d’Alliance villes emploi.

La question des certifications se pose également : « Il faut être plus rapide sur l’adoption de nouvelles certifications, car cela conditionne certaines aides à la formation », souligne Rachel Becuwe, qui rappelle la mobilisation de la DGEFP « avec les branches professionnelles et les Opco ».

Les métiers du « care » manquent d’attractivité

« Mais attention, les métiers de la transition, que ça soit le bâtiment, le recyclage, les métiers du care, sont des métiers déjà en tension et qui manquent beaucoup d’attractivité. Donc il ne suffira pas d’ouvrir des places de formations pour les pourvoir », prévient Hélène Garner, à France Stratégie.


Source : Centre Inffo - 20 12 2023

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