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Le service militaire volontaire, un levier d’insertion qui gagne en visibilité

Renforcer les liens tissés avec les acteurs de l’insertion et de l’emploi : c’est l’objectif du partenariat signé par le service militaire volontaire (SMV) avec la Délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle (DGEFP). Benoît Brulon, général de brigade commandant le SMV, revient sur les avantages du dispositif qui peut être mobilisé dans le cadre du contrat d’engagement jeune (CEJ).


Apporter des réponses en matière d’insertion professionnelle et d’autonomie à des jeunes non-diplômés ou présentant des difficultés d’accès à l’emploi durable, c’est l’objectif du partenariat noué entre le service militaire volontaire et la DGEFP le 18 octobre. Cet accord permet de coucher sur le papier des liens déjà existants entre le ministère des Armées et le ministère du Travail dans le cadre du déploiement du contrat d’engagement jeune (CEJ), lancé en mars 2022. « Nous avions appris à coopérer et travailler ensemble, mais ce n’était pas formalisé », éclaire Benoît Brulon, général de brigade, commandant le SMV.

« L’important pour nous, poursuit-il, c’est de donner un cadre à toutes les conventions déjà signées avec Pôle emploi, les Missions locales ou l’Afpa dont les programmes 16-18 ans. L’idée de départ, c’est aussi d’inscrire le dispositif dans les préoccupations du ministère du Travail et de l’État, de manière à ce qu’on soit bien identifié au niveau de la DGEFP. Le SMV était un dispositif un peu à part du fait de son statut militaire. Il n’avait pas d’existence, ou en tout cas n’avait pas de formalisation de son existence, aux yeux du ministère du Travail. »

Un parcours complet

S’il souhaite intégrer le SMV (d’une durée 8 à 12 mois) dans le cadre d’un CEJ, le volontaire doit remplir certaines conditions : avoir entre 18-25 ans, disposer de la nationalité française, d’une condition physique minimale et être en règle avec la Journée défense et citoyenneté. Aucun diplôme ou niveau scolaire n’est exigé.

Une fois accepté, il bénéficie du double statut : stagiaire de la formation et militaire. Rémunéré à hauteur de 345 euros (brut mensuel) par les armées, il peut recevoir un complément de la Région. Nourri et blanchi dans le cadre de l’internat, le volontaire aura l’opportunité de passer son permis de conduire gratuitement. « Un plus extrêmement important qui permet d’acquérir un peu de compétitivité sur le marché du travail, de lever les freins à la mobilité pour entrer en formation ou en emploi », appuie Benoît Brulon.

400 heures de formation

Au cours du SMV, les non-diplômés passent le certificat de formation générale, « le niveau de base de l’Éducation nationale. C’est l’ancien certificat d’études rebaptisé », avance Benoît Brulon. Suivent 400 heures de formation professionnelle au sein d’un organisme (CFA, Afpa, Compagnons du devoir, etc.). Une cinquantaine de métiers, dans quatre grands secteurs, sont accessibles aux volontaires : agriculture, agroalimentaire, restauration ; BTP, électricité, métallurgie ; logistique, automobile, machines ; et, services aux entreprises ou aux personnes. A l’issue de leur parcours, les jeunes sont accompagnés jusqu’à leur entrée sur le marché du travail. « On va les aider à s’insérer, à chercher un emploi, on va suivre leurs démarches », souligne le militaire.

Le service militaire volontaire affiche un taux d’insertion professionnelle de 86 %. Le dispositif apporte des réponses à « des jeunes qui ont besoin d’avoir un cadre », explique le général, « grâce à une méthode de formation autour des vertus du groupe, du travail en commun, de la discipline et de l’engagement. »


Source : Centre Inffo - 04 11 2023

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