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BTP : la formation pour mieux répondre aux mutations

L’Observatoire des métiers du BTP publie une étude sur les mutations du secteur et leurs impacts sur les métiers. Elle définit des pistes d’adaptation des compétences des salariés pour les accompagner, notamment à travers la formation.


Transitions numérique et énergétique, transformations économiques et sociétales… Les mutations auxquelles doit faire face le secteur du bâtiment et des travaux publiques, à court, moyen et long termes, sont multiples. Tous les métiers sont concernés, de l’encadrement à l’exécution en passant par la conception. Après avoir détaillé les principales mutations impactantes par métier, l’étude de l’Observatoire des métiers du BTP s’attache à identifier les accompagnements pouvant être proposés aux salariés afin d’anticiper leur mobilité professionnelle, notamment à travers la formation professionnelle continue.


Un faible recours à la formation pour la mobilité interne

Rappelant les difficultés de recrutement que connaît le BTP, l’étude souligne l’importance des mobilités professionnelles pour faire face aux mutations à venir. « La promotion interne constitue un enjeu majeur, les métiers de l’encadrement étant de plus en plus exigeants en termes de compétences, avec le développement des enjeux de performance énergétique, du numérique et l’essor du BIM [ 1 ] ou encore l’importance prise par la gestion et la sécurisation juridique des chantiers », indique l’étude. Or, alors que la mobilité identifiée comme la plus compliquée est le passage de compagnon à chef d’équipe, on observe une « faible tendance des entreprises à recourir à la formation pour accompagner cette évolution ». L’étude conseille notamment de créer de nouvelles certifications sur le métier de chef d’équipe.

La formation est également peu mobilisée pour la mobilité interne par le développement d’activités : « Cette mobilité se rencontre fréquemment, mais elle est souvent réalisée de manière informelle, sur les chantiers », poursuit le document. Quand formation il y a, elle est surtout engagée pour obtenir une labellisation ou en lien avec la personnalité du dirigeant. Ce faible recours à la formation est peut-être lié à une mauvaise adaptation aux besoins des entreprises. C’est pourquoi l’étude insiste sur l’enjeu que représente son évolution vers des séquences plus courtes, de la formation à distance, en autonomie, via des outils interactifs, particulièrement pour les fonctions d’encadrement.


Appuyer les directions dans leur stratégie sur l’évolution des compétences

La formation en situation de travail est encouragée pour les fonctions d’exécution, qui sont peu formées en dehors des formations réglementaires ou imposées, alors que les enjeux autour de l’évolution de ces fonctions sont forts. « Cela nécessite de mettre en place une stratégie, en termes de compétences, cohérente avec les évolutions du marché. Mais les dirigeants manquent souvent de recul et de temps pour l‘élaborer », regrette l’étude qui conseille d’appuyer les directions dans leur réflexion stratégique et de mobiliser le CléA numérique pour accompagner les salariés dans leur développement numérique.


Et puisque 12% des entreprises du BTP sont reprises par un ou plusieurs salariés, selon une étude de l’Institut supérieur des métiers, l’étude insiste sur la qualité de la formation de ces repreneurs. Elle recommande de « développer des formations à la reprise d’entreprise plus individualisées (blocs de compétences, identification des compétences-clés en amont de la formation), afin de mettre en place des parcours plus progressifs et en lien avec les priorités du repreneur ».


Source : Centre Inffo - 14 04 2021

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