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Safran s’engage pour l’employabilité de ses « salariés expérimentés »

S’il s’agit pour l’heure d’intentions, elles constituent une première ouverture en vue d’un vrai maintien de l’employabilité des seniors.

« Au regard de l’allongement de la durée de vie au travail, Safran souhaite maintenir la motivation des salariés expérimentés tout au long de leur carrière en leur proposant un développement individuel complet », notamment par des actions de formation, décide Safran dans un accord sur les « salariés expérimentés » qui entrera en vigueur le 1er juillet 2023. « Safran est une entreprise qui garde ses seniors », selon Anne-Claude Vitali, coordinatrice CFDT de l’entreprise. Et qui va devoir les garder plus longtemps compte tenu du décalage à 64 ans de l’âge légal de retraite.

Maintien du niveau de compétences

Certes, le premier objectif des syndicats signataires (CFDT, CFE-CGC, CGT, FO) de ce texte paraphé en avril est d’allonger la période de temps de travail réduite en fin de carrière à proportion de la réforme nationale, décidée au même moment. En contrepartie, les salariés s’engagent à quitter l’entreprise à une date précise. Mais les signataires esquissent aussi une ouverture en direction des salariés de plus de 50 ans (30% des effectifs) « qui doivent maintenir leur niveau de connaissances professionnelles et de compétences au même titre que les autres salariés ».

Moins d’heures de formation

Or les « salariés expérimentés » de Safran souffrent du même déficit d’accès à la formation que tous les salariés seniors. « 29 heures de formation en moyenne pour les salariés de moins de 30 ans ; 9 heures pour les plus de 54 ans », signale Anne-Claude Vitali. Elle explique que « les seniors n’ont pas envie d’aller en formation et ne vont qu’à celles qui sont obligatoires ». C’est pourquoi 80% se forment quand même chaque année.

Conseil externe

A compter du mois de juillet, Safran s’engage à ce que les salariés de plus de 50 ans bénéficient d’un « accompagnement » pour les aider à « se projeter » dans la suite de leur vie professionnelle. La nouveauté, par rapport à l’accord précédent, est qu’ils peuvent faire appel à un conseil externe dont le coût est supporté par le plan de formation si Transitions pro refuse de le faire. Le cas échéant, les formations sont financées sur le plan. « Avant, le plan était très cadré et il fallait anticiper dès le mois d’octobre pour l’année suivante, maintenant, c’est plus fluide, notamment parce que les formations sont moins chères du fait du e-learning », analyse Anne-Claude Vitali.

Des dispositions à compléter

L’autre disposition en faveur de l’évolution professionnelle des seniors est un « projet de reconversion professionnelle » à destination des seniors exerçant un métier pénible au sens du code du travail. Ces derniers ont la possibilité de « co-construire » (avec les RH) un projet de reconversion qui peut s’échelonner sur cinq ans. L’accord n’en dit pas davantage et devra vraisemblablement être complété ultérieurement. Raison pour laquelle la direction n’a pas souhaité s’exprimer.


Source : Centre Inffo - 17 07 2023

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