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La crise sanitaire accélère les transformations du secteur des services de l’automobile

L’emploi dans le secteur des services de l’automobile a retrouvé son niveau d’avant crise. Mais l’évolution des mobilités, les problèmes d’approvisionnement en semi-conducteurs et les difficultés de recrutement pénalisent la reprise. C’est ce que montre une étude de l’Observatoire des métiers des services de l’automobile publiée le 28 avril.


Le FNE-formation peu mobilisé

En revanche le FNE-formation a été peu mobilisé dans le secteur : seulement 2 % des entreprises l’ont actionné pour financer la formation de leurs salariés. « Ce dispositif a été jugé complexe et difficile à mettre en place en raison des démarches administratives nécessaires », précise l’étude. Pourtant les besoins en formation sont importants du fait des transformations à l’œuvre dans le secteur de l’automobile (développement de véhicules propres notamment) et des effets de la pandémie. 13 % des entreprises interrogées estiment ainsi que la crise a révélé ou amplifié des besoins en compétences dans le champ du numérique, de la communication ou encore de la qualité, de l’hygiène et de la sécurité.

L’alternance, un levier de recrutement

Les entreprises du service de l’automobile se sont emparées des aides à l’embauche d’alternants et autres mesures du plan « un jeune, une solution ». Plus d’un quart des entreprises du secteur (26%) en ont bénéficié. Résultat : le nombre de jeunes formés en alternance a augmenté de 9,3 % à la rentrée 2021. Pour les entreprises interrogées, « le recours à l’alternance est plébiscité et souvent cité comme une solution pour réussir à recruter et ensuite à fidéliser », observe l’étude. Attirer de nouveaux talents constitue en effet un enjeu de taille au sein d’un secteur en pleine mutation.


Des postes non pourvus

Avec la pénurie de semi-conducteurs, les difficultés de recrutement font partie des principales difficultés rencontrées par les entreprises. « 57 % des recrutements ont été jugés difficiles, soit une progression de 19 points par rapport à 2019 », selon l’étude. Ces tensions sont plus marquées pour les activités de maintenance, de la carrosserie et de l’enseignement de la conduite. Entre mars 2020 et octobre 2021, 8 790 postes n’ont pu être pourvus faute de candidats, dont plus de la moitié (54%) concerne ces trois activités.



Source : Centre Inffo - 04 05 2022

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