GSE : Eazee Link s’appuie sur les distributeurs de boissons pour changer d’échelle
- Administrateur
- 17 mars 2023
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La start-up strasbourgeoise Eazee Link entend équiper 15 000 cafés, hôtels et restaurants de ses menus digitaux d’ici deux ans, en s’appuyant notamment sur les distributeurs de boissons.
Le strasbourgeois Eazee Link, ex-Vazee, (CA : environ un million d’euros, 15 collaborateurs) équipe aujourd’hui 2 500 CHR (cafés, hôtels et restaurants) en France - essentiellement en Île-de-France, en Rhône-Alpes et dans le Sud-Ouest - de QR codes en résine, résistants aux lavages multiples, collés aux tables et permettant aux consommateurs de consulter la carte.
"C’est comme si on avait plein de panneaux Decaux sur les tables des établissements, compare Mathieu Brosch, PDG de la société. Notre parc d’établissements est notre régie média."
"Un énorme terrain de jeu pour les marques"
La start-up née en 2014, veut doubler le nombre de CHR équipés de ses menus digitaux d’ici à la fin de l’année et en compter 15 000 dans deux ans. Pour parvenir à atteindre ses objectifs, l’entreprise s’appuie sur les 2,5 millions d’euros de levée de fonds bouclée fin novembre 2022.
"Le marché des cafés, hôtels et restaurants indépendants et non franchisés est un énorme terrain de jeu pour les marques. C’est là que se crée l’expérience consommateur", explique le dirigeant, qui s’appuie sur le succès du Spritz Aperol. La star orangée des terrasses représente aujourd’hui près de 90 % du volume de la marque en grandes et moyennes surfaces, selon le PDG d’Eazee Link. "Quand vous faites les courses, vous allez chercher à reproduire une expérience sympa au café", assure-t-il.
"Nous sommes financés et déployés par les industriels de la boisson"
Concrètement, le menu digital permet de diffuser des campagnes d’annonceurs intégrées à la navigation en fonction des produits disponibles dans l’établissement concerné. Le QR code ne renvoie pas vers un simple document PDF, mais vers un site internet adapté au smartphone. "Le commerçant n’a rien à faire, à part fournir les menus. Comme on a les menus, on a les infos sur les produits et on fait le lien entre les deux", synthétise le PDG. "Nous sommes financés et déployés par nos clients : les industriels de la boisson, les marques. La force de vente de Pernod Ricard, par exemple, positionne notre solution dans les points de vente", poursuit-il.
Au menu de l’entreprise, début mars : 10 recrutements pour le développement technique, la commercialisation d’espaces média et l’accompagnement du déploiement de l’offre, notamment chez les distributeurs de boissons. Un nouvel axe de développement repose sur ces derniers. Lancé depuis la levée de fonds, il devrait permettre de changer d’échelle. "Leur potentiel est sans commune mesure avec les industriels", assure Mathieu Brosch.
Source : Journal des entreprises - 17 03 2023
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