GLE : L’entreprise Bitche Fixations recherche cinq salariés en CDI

C’est une entreprise bien ancrée dans le paysage industriel bitchois. Créée en 1973, la société Bitche Fixations n’hérite de ce nom qu’en 2003, année de son premier rachat par un groupe. Et elle le conserve en 2020, malgré son rachat par le groupe AFF, l’actuel propriétaire.

Orientée vers le secteur automobile depuis les années 1980, l’entreprise fabrique des vis. « On fait des produits français pour des constructeurs français, résume Xavier Lobjois, du service qualité. Nos clients sont des transformateurs ou des revendeurs, qui travaillent avec des entreprises comme Renault. » « Si vous roulez dans un de leurs modèles, il y a de fortes chances qu’il y ait dans votre voiture des vis fabriquées chez nous », poursuit-il. Mais si l’automobile représente une large majorité des commandes, l’activité de Bitche Fixations ne s’y limite pas. La société fabrique par exemple des vis pour le bouchon d’ un parfum Dior.

Besoin de se développer Cinquante ans après sa création, l’entreprise produit plus de 122 millions de pièces par an, soit près de 335 000 par jour. Son chiffre d’affaires a quant à lui plus que doublé en quinze ans, pour s’établir à 4,94 millions d’euros. La direction prévoit d’atteindre les cinq millions cette année. Mais problème, la société semble se heurter à un plafond. « Je suis obligé de freiner des deux pieds sur des commandes, de refuser de produire des pièces, car je sais qu’on n’y arrivera pas », confesse Hugues Rohaut, le directeur. En cause : un manque de personnel. « Un certain nombre de salariés est parti à la retraite, indique Xavier Lobjois. Aujourd’hui, nous ne sommes plus que 70. » Insuffisant dans la configuration actuelle : « On a rentré pour 1,8 million d’euros de machines neuves, informe Hugues Rohaut. Mais avoir des machines sans humains derrière ne sert à rien. » Et encore plus insuffisant dans la configuration projetée : la société prévoit de s’agrandir sur 700 m².

Cinq postes en CDI Pour remédier à cela, Bitche Fixations a organisé des portes ouvertes, le vendredi 30 juin. Une petite trentaine de personnes, candidats et représentants d’agence d’intérim, a répondu présents. Le directeur espère trouver parmi eux les cinq nouveaux salariés qu’il recherche. « On veut attirer les locaux en leur montrant que l’entreprise est attractive, explique Hugues Rohaut. Mais c’est un métier atypique, donc nous serons exigeants, nous ne pouvons pas prendre n’importe quel profil. Ce que je demande, en premier lieu, c’est le savoir être. Tout le reste, les compétences, sera appris ici »

Source : Républicain Lorrain - 10 07 2023