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Pourquoi régions et acteurs de la formation doivent s'approprier l'IA

Un « monde qui bouge », incluant l'essor de l'intelligence artificielle (IA) qui, « pour beaucoup d'entre nous, fait peur ». C'est ainsi que Stéphanie Kis, présidente de la commission formation professionnelle à la Région Grand Est, introduit une journée d'étude consacrée à la dynamique des compétences à l'ère de l'IA organisée à Strasbourg ce vendredi 11 octobre 2024.

« Nous avons tous vu des films de science-fiction dans lesquels la machine se retourne contre l'homme, poursuit-elle. Or nous avons intérêt à nous l'approprier, à l'apprivoiser pour qu'elle soit une facilitatrice et nous permette de construire de nouveaux outils. »

Enjeux du territoire

Aussi importante soit-elle, cette réflexion doit avant tout répondre aux enjeux du territoire, objets d'une première table-ronde en matinée animée par Centre Inffo. « Nous n'imposons pas nos programmes de formation, nous travaillons sur schémas et l'identification des enjeux démographiques, territoriaux et sur ce que nous dit le terrain », insiste la présidente de la commission formation professionnelle. Or le Grand Est compte plusieurs singularités, que liste Angélique Alberti, directrice régionale de la Direction régionale de l'économie, de l'emploi, du travail et des solidarités (Dreets). Soit des « densités de population variables », « son vieillissement surtout dans les territoires ruraux », un « poids de l'industrie qui est supérieur à celui de ce secteur à l'échelle nationale » ou encore « 800 kilomètres de frontières » qui impliquent que des personnes formées dans la Région partent travailler au Luxembourg, par exemple.

« Revoir et repenser nos manières d'apprendre »

S'ajoutent des filières en pleine évolution, sur fond d'ouverture du marché de la formation avec de plus en plus d'organismes dans la région. C'est le cas, comme ailleurs, des métiers liés à la transition écologique ou encore de la filière automobile, très présente à l'échelle régionale et dont des entreprises sont actuellement en difficulté. « Nous attendons des organismes de formation qu'ils marchent à nos côtés », comme « partenaires » plutôt que comme des « opérateurs », indique Stéphanie Kis. « La digitalisation et la venue de l'IA nous amènent à revoir et repenser nos manières d'apprendre, nous ne devons pas rater le train sous peine de ne pas être en phase avec ce que le public, et notamment les jeunes, attendent aujourd'hui. »

 Un défi pour les formateurs

« Il faut que les organismes de formation sachent s'adapter à la réalité du contexte mouvant », abonde Anne-Valérie Aujames, présidente du groupe régional Grand Est des Acteurs de la compétence.

À condition, toutefois, que les formateurs puissent suivre, laisse entendre Hélène Lerosier, chargée de développement du réseau et de l'innovation au sein du Syndicat national des organismes de formation (Synofdes). « On demande aujourd'hui aux formateurs d'être des pédagogues, des accompagnateurs, des sourceurs, des commerciaux... Avec l'IA on va leur demander un niveau de compétences très fort ». Un défi qui s'ajoute, rappelle-t-elle, à celui de la situation financière « précaire et alarmante » de beaucoup d'organismes.


Source : Centre Inffo - 15 10 2024

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