top of page

REVUE DE

TERRITOIRE

Veille & Réglementation
Réseau des GRETA de Lorraine
  • Facebook
  • Twitter
  • YouTube

La gouvernance territoriale, clé de voûte des politiques publiques de l'emploi

État, régions, départements, opérateurs de compétences, Missions locales, structures d'insertion par l'activité économique. Vaste et complexe, l'écosystème de l'emploi, de la formation et de l'insertion doit se coordonner, en particulier au niveau local, pour faciliter le plein-emploi. C'est le constat dressé lors d'un événement organisé le 23 avril par le cabinet de conseil Magellan Partners.


Pour lever les freins à l'emploi, il convient de s'appuyer sur l'ensemble des collectivités territoriales mais « elles ne seront pas les exécutantes de la politique de l'État », a rappelé, d'entrée de jeu, Olivier Dussopt, ex-ministre du Travail et de l'emploi, pour présenter les dispositifs de gouvernance imaginés par la loi plein-emploi de décembre 2023. A ses yeux, les collectivités locales sont « un acteur essentiel de la marche vers le plein-emploi ». Ce qui a conduit le législateur, a-t-il justifié, à imaginer les comités pour l'emploi.

Lors d'une table ronde organisée le 23 avril par le cabinet de conseil Magellan Partners, il a rappelé les missions dévolues à chacun. Au national, la mise au point des stratégies. Aux régionaux, les enjeux de formation et de compétences. Les départementaux doivent davantage traiter de l'insertion ; et les derniers créés par la loi, dits les territoriaux, prendre en compte les réalités du bassin d'emploi, au plus près des besoins des personnes en quête de travail. Avec, sous-jacente, partout, l'idée de favoriser les coopérations entre des acteurs aux interventions et au profil parfois bien différents : formation, solidarité, publics, privés…

Comités locaux : de la souplesse dans leur organisation

Cette architecture a aussi été défendue par Denis Darnand, sous-directeur de la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS). Selon lui, mieux coordonner les acteurs se révèle indispensable à l'accompagnement renforcé notamment des allocataires du RSA (revenu de solidarité active), autre pilier de la loi dite du plein-emploi.

Le législateur a veillé à ne pas graver dans le marbre les acteurs devant intégrer les comités locaux de l'emploi. Ce dont s'est félicitée Anne-Marie Jean, vice-présidente de l'Eurométropole de Strasbourg. Cela évite, à ses yeux, de détricoter des dispositifs déjà efficaces parfois implantés localement, comme, sur son territoire, la maison de l'emploi, qui travaille depuis deux décennies en bonne intelligence avec divers acteurs.

Inclure des acteurs extérieurs

Pour elle, l'avantage des comités locaux consiste à intégrer des acteurs jusque-là peu invités à se mêler d'emploi, comme les Agences régionales de santé. « Ce qui pourra contribuer à combler les trous dans la raquette. » Autrement dit, à lever tous les obstacles sur le chemin de l'emploi, depuis l'accès à la formation jusqu'à la garde d'enfants, en passant par les mobilités, autant de sujets parfois complexes, en particulier sur des territoires peu pourvus en transports en commun et services publics.


Source : Centre Inffo - 28 04 2025

Posts récents

Voir tout

Комментарии


logo-academique-GRETA+GIP-2022.jpg

DAFPIC Nancy-Metz - GIP Formation tout au long de la vie

28 rue de Saurupt - 54000 Nancy              

bottom of page