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La convention d’objectifs d’Opcommerce frustre les branches

La convention d’objectifs et de moyens (COM) signée entre l’Opcommerce et l’État laisse un goût d’inachevé et de frustration aux responsables paritaires de l’Opco des 20 branches du commerce.


L’Opcommerce a signé récemment sa convention d’objectifs et de moyens (COM) 2023-2025 avec le ministère du Travail. Cet opérateur de commerce gère un budget global d’environ un milliard d’euros et rassemble 160 000 entreprises, pour environ 1,8 million de salariés.

« Cette COM est frustrante », expliquent Philippe Banse, président (CFE-CGC commerce et services), et Véronique Allais, vice-présidente (Fédération du commerce et de la distribution), parce qu’elle ne prend pas bien en compte la croissance du nombre d’entreprises qui lui sont rattachées (passé de 100 000 à 160 000 entre 2022 et 2023, en raison du transfert de la collecte à l’Urssaf (depuis le 1er janvier 2022) et les efforts réalisés lors des exercices précédents.

Tassement sur l’alternance

Sur l’alternance : en 2019, l’Opcommerce gérait 27 000 contrats de professionnalisation. En 2022, comme en 2023, le nombre de contrats d’alternance est passé à 105 000, dont 90 000 contrats d’apprentissage. « Un tassement est attendu en 2024, par manque de moyens de la COM sur l’alternance, conjugué avec les difficultés de recrutement et l’incertitude sur les aides de l’Etat », appuie Philippe Banse. En effet, la COM a autorisé un budget de fonctionnement de 57,5 millions d’euros (dont 51,9 millions sur alternance), c’est 4 millions de moins que prévu.

Actions correctives violentes

Autre regret : la COM s’est traduite dès 2023 par des « actions correctives violentes » sur l’offre de diagnostics RH (ressources humaines) pour les entreprises de moins de 50 salariés. De 2 500 en 2022, leur nombre devait passer à 2 700 en 2023, mais a été stoppé à 1 500 dès l’été 2023. Et seuls 1 000 sont envisagés en 2024.

Sévère contrainte

Le financement attribué par France Compétences au titre du plan de développement des compétences des entreprises de moins de 50 salariés (36,5 millions d’euros) est une déception. « N’avoir aucun fond supplémentaire » à ce titre, alors que « 98% des 60000 nouvelles entreprises » sont précisément des moins de 50 est « une sévère contrainte », affirment les présidents.

Marque sectorielle commerce

Malgré cette COM « très décevante », l’Opcommerce annonce des projets : aller vers « plus de qualitatif » en matière d’alternance, et amplifier les actions de promotion des métiers.

Autres projets : développer le site Perspectives commerce pour faire mieux connaitre les études des 20 branches professionnelles sur la transition écologique, la génération Z, les seniors (possible Edec à venir). Mais aussi proposer un « diagnostic de maturité » des compétences face à l’enjeu écologique, avec l’ambition de « positionner les 160000 entreprises sur 3 ans », durée de la COM, précise le délégué général.

Le développement de conventionnel (seules 2 branches en ont) et l’abondement CPF ne sont pas, en revanche, au programme des branches du commerce.


Source : Centre Inffo - 16 01 2024

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