GLN : la crise énergétique dope la filière bois

En 2019, juste avant la crise sanitaire, Raphaël Barthélemy, gérant des sociétés AES et Service bois valorisation services, comptait 19 salariés. Aujourd’hui, ils sont au nombre de 25 et les embauches se poursuivent. La crise énergétique favorise la filière bois.

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Valoriser le bois, « c’est traiter le bois des clients en le transformant, déchiquetant et le commercialisant pour des chaudières biomasses. » La société s’est spécialisée pour achalander les petits et moyennes structures. « On livre la commune de Cattenom, la maison de retraite de Gorze, quelques écoles communales, et des copropriétés. Parallèlement il assure également la livraison des gros groupes à l’instar de l’usine de biomasse de Metz. « C’est plus facile car il s’agit de bois tout-venant. » Il assure pour la structure messine un tiers de sa production. Ses équipes tournent sur un rayon de 150 kilomètres autour de son point d’ancrage. « Nous travaillons avec les communes de Novéant, Gorze, Ancy-Dornot. On achète encore le bois à un tiers de privés. » En moyenne, il traite entre 15 000 et 20 000 tonnes de bois. « Aujourd’hui, on augmente la valorisation. Notre deuxième installation a été subventionnée à hauteur de 25 % par l’Ademe dans le cadre du développement de la filière bois énergie. L’objectif était de contractualiser de nouveaux clients et d’améliorer la filière dans les années à venir. On n’a presque rien à faire. Ça se développe tout seul. »

Source : Républicain Lorrain - 06 03 2022